Rêve de souvent
rêve de souvent
la lumière douce
du soleil rouge
qui s’éteint
sur le sable du passé
j’étais enfant
au temps de la lueur
entre les palmiers
de Gizah
et le désert était
mon terroir
j’étais le vent
sur mon cheval
je n’étais rien
libre de tout
au milieu de
mille ans passés
mille fois
et l’histoire millénaire
pouvait se lire
sur les pierres calcaires
j’ai grandi du vent
et du bruit de rien