Rodín Kaufmann



L’aigle tue le drone


ciel de gaz ils ont corrompu l’espoir
les cris les bras tendus
fonte des glaces
la jeunesse en a assez
gommes danseuses Degas
c’est la tiraille sourde
- ordre du nigaud -
le filet est tendu

ils font pleuvoir la matraque salope
sur les mendiants de l’impasse
au sol étendus

ainsi râle l’agent mécontent
de son salaire ses heures
fatigué de cracher le fanfaron rosse
cependant pour de l’argent
des personnes qui ne s’avoueront jamais vaincus

le sable tue le trône